Azgarel avançait tranquillement parmi la foule nombreuse, regardant autour de lui fréquemment comme s'il cherchait quelque chose.
Un homme marchait à côté de lui, portant une longue tunique rouge.
-Tu vois Azgarel, lui fit-il dans un dialecte spécial, ces gens là ne savent
rien de ce qui se passe autour d'eux. Ils croient que leur monde va au mieux, et que jamais il ne se finira. Ils ne savent pas que leur monde continuent grâce à nous. Nous sommes des êtres désormais supérieur à eux, c'est en tant que supérieur que nous nous devons de veiller sur l'ordre du monde.
Ces lâches d'Afarique prônent le non-interventionnisme. Quelle stupidité !
Un peu plus loin dans la longue avenue, un homme seul était interpellé par une dizaine de soldats en armure noire et avec le visage recouvert par une sorte de cagoule et portant des sortes de faucilles de combat.
-Je ne suis qu'un passant, laissez moi, fit l'homme.
-Fouillez le, fit l'un des soldats d'une voix grave.
L'homme à côté d'Azgarel serra les dents.
-Saleté d'Ombre ! jura-t-il toujours dans le même dialecte. Ils en ont attrapé un !
-Regardez cette marque, fit l'un des soldats en retroussant la manche de l'interpelé.
-Exécutez le, fit le chef des Ombres sans aucun timbre dans sa voix.
Alors que les armes se levaient, l'interpelé disparut simplement et se retrouva derrière le chef des ombres, prêt à frapper.
Celui ci ne se tourna même pas et lui enfonça une dague dans la gorge dans un réflexe surprenant.
Le réprouvé tomba lourdement sur le sol.
-Emmenez son corps dans la cellule. Il y sera examiné.
-Bien Maître, fit l'une des Ombres.
La foule se dissipa rapidement.
-Ne restons pas là, Azgarel, allons nous en. Provoquer la fureur des ombres n'est pas une bonne idée pour le moment.
Il s'éloigna dans une ruelle sombre....